Présenté dans une préface de Louis Legrand comme nourri d'une thèse soutenue à Strasbourg en 1987, l'ouvrage a le ferme propos de prouver que c'est entre 1815 et 1840 que l'école est devenue en France une affaire d'État et non pas, donc, à l'époque de Jules Ferry. Par école, il faut entendre l'école primaire tournée vers le peuple, et par affaire d'État, sans définition précise, nul doute l'intervention décisive du pouvoir central et de son administration, en particulier pour unifier l'instruction sur le plan national à travers un programme politique, l'auteur parlant même de « centralisme idéologique ».