Golden Hill
Roman historique
Description:... Un mystérieux inconnu du nom de Smith débarque un beau jour à New York en 1746. Que vient-il donc faire de l'autre côté de l'Atlantique ? Est-il digne de confiance ?
New York, 1746. Un mystérieux M. Smith débarque d’un bateau. Dès le lendemain, la rumeur est sur toutes les lèvres. Doit-on faire confiance à cet homme si secret ? Que vient-il faire de ce côté de l’Atlantique ? Les questions agitent toute la ville, dont l’intelligente et acerbe Tabitha, et Septimus Oakeshott, l’agent du renseignement du gouverneur. Mais dans ce jeu de dupes, Smith n’est pas le seul à garder jalousement des secrets dont la révélation ferait vaciller le fragile équilibre d’un New York à la tranquillité encore provinciale...
Dans ce roman historique plein de suspense, l'intelligente Tabitha et Septimus Oakeshott, un agent du renseignement, vont découvrir peu à peu que M. Smith est loin d'être le seul à garder des secrets qui pourraient briser la tranquillité de la ville de New York...
EXTRAIT
— Bien le bonjour, dit monsieur Smith. Car je suis certain que c’est un bon jour, n’en déplaise à la pluie et au vent. Et à l’obscurité. Vous pardonnerez le vertige du voyageur, monsieur. Mais j’ai l’honneur de venir présenter une lettre de change tirée sur vous par vos correspondants de Londres : Banyard & Hythe Esq. Et de solliciter la faveur d’une prompte acceptation.
— Cela n’aurait-il pu attendre demain ? dit Lovell. Nos heures de négoce sont closes. Revenez donc remplir votre escarcelle à neuf heures. Bien que pour tout montant de plus de dix livres sterling, je vous demanderai d’attendre la fin de la semaine, l’argent liquide étant rare.
— Ah, dit monsieur Smith, c’est pour bien davantage. Excessivement davantage. Et me voici accouru à vous, brûlant le pavé au sortir d’une mer glacée, la peau encore couverte de sel et sale comme un chien qui sort en s’ébrouant d’une mare aux canards, non pour obtenir paiement immédiat, mais pour vous faire courtoisie d’un long préavis. »
Et il tendit un porte-documents ouvert, lequel révélait une enveloppe de papier clairement scellée d’un cachet de cire noire frappé d’un B et d’un H. Lovell le craqua, haussa à moitié les sourcils. Il lut, et les haussa encore davantage.
« Dieu miséricordieux ! lâcha-t-il. C’est là une traite pour mille livres !
Show description