Désirée Clary
premier amour de Napoléon, de Marseille au trône de Suède
Description:... De Marseille, sa ville natale, jusqu'au trône de Suède, Désirée Clary connut le plus extraordinaire des destins. La Révolution Française qui aux heures sombres de la Terreur fit de la cité phocéenne "la ville sans nom", malmena sa famille issue de la bonne bourgeoisie marchande, et à l'âge de 16 ans, une rencontre avec un jeune officier famélique au teint blême et aux dents noires, bouleversa sa vie et en changea irrémédiablement le cours. Il s'appelait Napoléon Bonaparte, et ce fut le début d'une belle histoire d'amour. Mais à Paris, le petit Corse ambitieux qui rêvait de gloire rencontra Joséphine et l'épousa. En apprenant le mariage, Désirée eut la sensation de recevoir un coup de poignard dans le coeur. Conscient du mal qu'il lui avait fait, Napoléon, rongé de remords, s'efforcera alors de lui redonner le goût de vivre. Il se fit un devoir de la marier, et de la "bien marier", puis la comblera de bienfaits et de cadeaux. Devenu Empereur, il favorisera l'ascension de son époux, le général Bernadotte qu'il fera maréchal et prince de Ponte Corvo. Cependant, malgré toutes ses attentions envers elle et même si elle lui conservera son amitié, Désirée ne lui pardonnera jamais sa trahison. Avec l'appui de Napoléon, Bernadotte deviendra prince-héritier puis roi de Suède, et Désirée sous le nom de Désideria sera couronnée reine. Cela n'étonnera pas Talleyrand qui écrira alors : "Cette petite avait un sceptre dans les lignes de la main". Claude Camous qui se penche sur Désirée Clary depuis plus de vingt ans et a participé sur France 2 à l'émission "Secrets d'histoire" de Stéphane Bern, qui lui est consacrée, nous raconte dans le détail la vie tumultueuse, digne du plus éblouissant des romans, de la "petite fille de Marseille" devenue reine, une vie oscillant sans cesse entre bonheur incommensurable et insoutenable tourment, gloire et détresse, une vie qui ressemble à bien des égards à un conte de fées. Quand elle mourut à 83 ans en son palais de Stockholm, on pleura beaucoup dans la cité phocéenne. Marseille avait perdu sa reine !
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